Au cours de l’année, le budget communal subit naturellement des ajustements. Comme énoncé en préambule, la ville perçoit de nouvelles recettes. Celles-ci relèvent d’un travail de fond, souvent payant. Ces recettes sont, de fait, intégrées au cœur des lignes comptables. Les services municipaux ajustent alors l’ensemble financier. Ces opérations sont sans incidence sur l’équilibre budgétaire. Bien au contraire, cette modification budgétaire illustre le  bon suivi des finances publiques le long de l’exercice.

En termes de recettes, on retrouve la FDE62, La Région des Hauts de France ou encore le département du Pas de Calais pour les subventions citées en introduction du conseil municipal. Du côté des dépenses, la ligne des imprévus augmente : « Au regard de l’inflation, le coût de certaines dépenses, comme l’énergie, sont est difficilement chiffrables. Pour pallier à ce manque de visibilité, nous préférons assurer une sécurité. » explique Dominique Lemaire, Directeur général des services. » Cette modification permet également le financement d’études en lien avec le projet d’aménagement du quartier Gazemetz-Gare, ou encore la prise en compte de la hausse de tarifs dans le cadre de l’achat de véhicules municipaux.

Majorité : 21 pour • Opposition : 5 abstentions.

Le dispositif national « Petites Villes de demain » permet de disposer de fonds pour l’ingénierie à destination d’une requalification urbaine. Dans ce cadre, l’État retient le projet du Pôle Gazemetz-Gare de la ville. Depuis avril 2021, la phase administrative se révèle conséquente mais le dossier progresse bien. Le 22 juin dernier, le chef de projet, Roland Delattre présente un point d’étape aux élus de l’ensemble du conseil municipal. Celui-ci affiche la démarche, les objectifs, le périmètre du projet, les enjeux, les partenaires et les études déjà menées. Ces dernières sont en bonne partie prises en charge par l’État. Celle du Cerema retient l’attention des élus. Elle concerne la gare, la sécurité et les interconnexions de mode de déplacements. Pour aller plus loin, les élus votent une poursuite de la coopération avec cette organisme public.

Évaluation de la dépense 12 000 euros HT. Demande de subvention : 9600 euros HT.

Vote à l’unanimité pour une demande de subvention auprès de l’Agence nationale de la cohésion des territoires [ANCT]

Lors ce conseil municipal, il est précisé que le périmètre d’étude contient les velléités immobilières ne répondant pas aux objectifs du projet. Un avenant à la convention est également soumis au vote pour intégrer l’Opération de Revitalisation de Territoire menée dans le Boulonnais. Une demande de subvention supplémentaire est adressée à la Banque des Territoires pour approfondir et planifier la programmation urbaine. Cette étude s’organise en trois phase : diagnostic, scénarii, plan-guide. Antoine Logié précise : « Cela va nous permettre de continuer à travailler ce projet tout en nous appuyant sur des compétences d’experts. »

Évaluation de la dépense 70 000 euros HT. Demande de subvention : 35 000 euros HT.

Vote de ces quatre points : Majorité : 21 pour • Opposition : 5 abstentions.

Les demandes de subventions représentent un signe positif quant à l’avancée du travail. Elles révèlent les étapes programmées prochainement.