Le «Permis de végétaliser» permet à chaque citoyen(ne) de planter sur le domaine public. Cette démarche apporte que du plus. Esthétiquement, beaucoup opteront pour des plantes à floraison. Mais au-delà cette végétalisation peut aller plus loin. En privilégiant les variétés locales, les jardiniers favoriseront la sauvegarde de la biodiversité. D’un point de vue environnemental, en plantant «varié», chacun(e) contribuera à la lutte contre les îlots de chaleur urbain… un phénomène d’assèchement du climat. Enfin en choisissant de créer un potager libre d’accès, on développe du lien social et la culture du manger sain. Alors partant ?

La démarche n’est pas compliquée. Elle pose toutefois des principes fondamentaux pour que cette végétalisation devienne un succès. Le projet doit être motivé et expliqué clairement. Son acceptation engage les jardiniers à utiliser le domaine public sans entraver la circulation des riverains, des poussettes et des fauteuils roulants. La plantation de variétés locales et robustes sera privilégiée. L’entretien (arrosage, taille, désherbage) se fera à la charge du porteur de pro-jet. L’usage des pesticides est strictement interdit. Les récoltes du potager seront mises à la disposition de chacun et ne pourront être vendues. Voilà un «permis de végétaliser» véritable vecteur de lien social, pollinisateur de biodiversité et embellisseur de la ville.