L-Olympique-Lutteur-Club

L’Olympique Lutteur Club

Le Club de Lutte de Wimille est le plus anciens clubs du Boulonnais. Un club à découvrir, une discipline à pratiquer sans modération. Créé en 1964 par André Daveau à Boulogne-sur-Mer alors que la lutte est un sport très populaire à l’époque, il n’existait pas encore de club dédié à la discipline dans le Boulonnais...

Une histoire, un palmarès, un sport…

Des sections dites de «proximité » en direction des quartiers populaires sont alors proposées dont celle de Wimille. Pour d’obscures raisons personnelles, le club se scinde.  WImille reconnue pour la qualité de ses entraîneurs, et par son excellent niveau attire alors près d’une centaine de licenciés. André Daveau pionnier de ce sport en est l’un des principaux animateurs et entraîneurs depuis. Il est d’ailleurs toujours en activité sur les tapis. L’Olympique Lutteur Club de Wimille est animé par des bénévoles, diplômés d’État pour certains. Il est ouvert à tous. Il propose de nombreuses séances d’entraînement encadrées et suivies par les membres du club. Il participe également à de nombreuses compétitions, départementales, régionales et nationales. Les 4 premiers moments de découverte sont gratuits afin de bien appréhender ce sport. Le club propose la culture physique et la musculation pour ceux et celles qui souhaitent s’entretenir physiquement.  La lutte est un sport de combat, un art martial ancien que l’on retrouve dans les manuels anciens militaires. La lutte a donné naissance à deux sports : un sport de coups portés «la boxe française» et un sport de préhension « la lutte ». Cette dernière apporte énormément aux jeunes. Elle apprend le respect de l’adversaire, la maîtrise de soi. Elle défoule les plus hardis et muscle le corps. Elle apprend à réfléchir vite .

Ne pas confondre : Catch et Lutte

Certains anciens du club ont pourtant participé à des démonstrations de catch… «Les Parisiens descendaient en province pour apporter un spectacle. Les “Tête de fer”, “Peter Zigulinof dit « le berger du Kokaz », “José Tanis” proposaient des “combats” grand
public. « On amusait la galerie en quelque sorte. Pour moi, c’était l’occasion de gagner un petit plus financièrement parlant  » explique le président du Club André
Daveau. Résumer la  différence entre le catch et la lutte ? L’un est un spectacle acrobatique, l’autre un vrai sport avec des règles, des entraînements, des combats… et des vrais champions. Plusieurs d’entre eux vont d’ailleurs enrichir le palmarès du club. Tout d’abord André Daveau, Mickaël Lefebvre, Ludovic Feutry, Pascal, Corinne et Nathalie  Carlier, Laurence Puech, Séverine Vasseur, Martine Sagot, Corinne et Franck Lefebvre et Lise Legrand…

Alors la relève est-elle dans la place ?

«Oui, serions-nous tentés de dire au vu des résultats encourageants de l’année dernière. Nous avons de bons jeunes. Le plus dur pour eux est bien souvent d’aller vers un sport moins médiatique que d’autres » explique Roger Calon, le sportif. «Mais nous avons aussi de bons seniors, qui savent rappeler à quelques-uns que Wimille est toujours dans la place » sourit un jeune du Club.  Sport au masculin  ou  au féminin ? « La lutte est un sport d’équilibre, de réflexion, et d’intelligence, non de force brute. Ces particularités en font un sport ouvert aux féminins comme aux masculins. » répond Amandine Montador, récemment diplômée jeune arbitre fédéral. L’Olympique Lutteur Club de Wimille est très ouvert. Il suffit de pousser les portes de la salle de sport, d’essayer gratuitement quelques séances pour s’en convaincre.

“ André a fait découvrir la lutte à toute ma famille : mon père, mon oncle et moi. Il m’a appris que ce sport était bien plus subtil que l’idée que l’on s’en fait. Il faut être vif, habile et réfléchit en même temps. Il faut être déterminé. C’est un sport de contact. L’adversaire est constamment contre nous. C’est un combat immédiat, sans répit. André m’a transmis tout cela et plus encore : l’humilité et l’esprit sportif.”

Franck Lefebvre: Un sportif hors normes

Enfant du quartier du Bon Secours, il fût  Champion de France de la discipline en 1981 puis plusieurs années d’affilé. «Il avait tout d’un grand champion : hygiène de vie, caractère, fair-play, humilité et exigence face à l’entraînement» explique André Daveau . Un accident tragique l’emporte dans la rade de Boulogne tandis qu’il réussit à sauver ses deux cousins de la noyade. Aujourd’hui le Centre Communal porte son nom.