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Jacques Wattez, le sport à cœur

Il y a des personnalités que l’on n’ose aborder de crainte d’une rencontre avec un orgueil démesuré. Et puis cette rencontre arrive découvrant un personnage au caractère fort, mais à l’humilité proportionnelle. C’est le cas de Jacques Wattez, homme de la Côte d’Opale, habitant de Wimille.

Le ballon rond, mais pas seulement…

L'Union Sportive Boulogne Côte d'Opale, une rencontre et une vie ensemble

S’il y a bien une activité qui enseigne l’humilité face à son exigence quotidienne et à son investissement de tous les instants, c’est bien le sport. Le charismatique président de l’ USBCO , le club de football de la Cote d’Opale le sait mieux que quiconque. Entre les montées en ligue 1, puis la descente en nationale, cet homme a connu les phases euphoriques que procurent les victoires, tout comme les déceptions qui sont engendrées par les relégations. Mais ce qui surprend,c’est la force tranquille qui habite cet entrepreneur boulonnais face aux résultats de son équipe. En effet, Jacques Wattez n’est pas du genre à filer à l’Anglaise au vu des résultats. Loin de là et bien au contraire. L’homme aime le sport, tous les sports. Des sports automobiles au judo, en passant par les sports collectifs:

J’aime la performance. Le sport est l’expression ultime du dévouement d’une personne pour son sujet. Un sportif, c’est de la performance pure. Ce sont des objectifs quotidiens. Il doit répondre d’une trilogie parfaite entre mental, physique et dépassement de soi à un instant T. L’exemple des compétitions des JO est extraordinaire. Ce sont des années de préparation, de qualifications pour arriver à date à être jugé à la seconde près. Une équipe de foot c’est vingt fois un sportif de haut niveau. Pour cela il faut qu’elle soit huilée au top à date du match, puis à la suivante. Le sport est beau dans ce sens. Il élève l’esprit, il nous révèle au cœur d’aventures humaines.

L’homme ne compte que par l’équipe qu’il sait former avec les autres

L’esprit d’équipe revient souvent dans la bouche de Jacques Wattez. C’est une valeur à laquelle il tient énormément. Il n’y a jamais de réussite individuelle. C’est l’addition des compétences qui font que des projets, des clubs, des entreprises avancent, réussissent. Le ballon rond lui enseigne cela, mais il y a eu le ballon ovale également durant quinze ans. Cependant, son club, c’est bel et bien l’Union Sportive Boulogne Côte d’Opale. Une magnifique édition signée Punch communication retrace son histoire. Sur les gradins, un enfant voit grandir cette équipe présidée par son père, c’est Jacques Wattez : Je ne sais pas si mon attachement au club vient de cette époque. Par contre c’est sur l’insistance du comité directeur du Club mais aussi du maire de Boulogne sur Mer de l’époque Monsieur Muselet que j’ai été sollicité afin de devenir son Président. Et pour cause, les comptes sont au plus mal. Le club risque de disparaître. L’entrepreneur a l’expérience de la gestion et le sens des affaires. On a ramé pendant trois ans. Mais on s’en est sorti. Ce sera ensuite une incessante montée à travers le championnat national. Le challenge, l’adversité,l’entraide, le respect, la découverte des autres et l’esprit d’équipe, le sport transmet des valeurs solides. Un projet de centre de formation de jeunes joueurs est d’ailleurs sur les rails. À 62 ans, Jacques Wattez n’est pas de ceux qui se posent. Il est ainsi : entrepreneur dans l’âme et dans les faits. Les projets ne manquent pas dans la communauté d’agglomération. J’aimerais qu’ils voient le jour plus rapidement. Nous avons ici un potentiel formidable, une vraie plus value par rapport à d’autres régions.Il faut que nous avancions. Nausicaa est un lieu extraordinaire, il faut le faire grandir. Il nous faut aussi développer un vrai centre d’art et des infrastructures rentables. Le féru de sport n’hésite d’ailleurs pas à faire le parallèle entre la culture et la pratique sportive dans l’exigence que chacune impose.

La mer représente l'ouverture sur le monde

Petits fils d’armateur, fils de mareyeur, sa carrière professionnelle commence à seize ans, il sale alors les harengs. L’homme ne peut être insensible à l’avenir du port de Boulogne : Nous avons pris trop de retard sur l’aquaculture. Il y a chez cet homme du défi permanent, mais Jacques Wattez n’est pas une tête brûlée. Il reste ouvert à tous : Je crois que cela vient de la mer. D’ici, nous ne pouvons que nous ouvrir au monde. Mais c’est chez lui à Wimille, que Jacques Wattez se ressource : Parce que notre commune concilie les avantages d’une ville, de la campagne et d’une station balnéaire sans s’encombrer de leurs inconvénients. À ce propos, il est bon de souligner la qualité de sa gestion. S’il s’éloigne facilement dans de nombreux sujets, il revient toujours au foot et à la Côte d’Opale… Cette dernière pour son attractivité naturelle : le foot ? parce qu’avec une simple boule en papier, tout le monde peut y jouer…