2022 Wimille Rapport dorientation budghétaire 2022_1500px dans le Boulonnais et le pas de calais_Chnatier regnault9942

2022 la vigilance budgétaire persiste… mais

Pour cette année, les élus restent optimistes mais vigilants sur la bonne gestion de la commune.  Si le contexte reste compliqué, les projets se poursuivent. Les engagements seront tenus.

L’État s’engage pour 2022 à travers un budget de relance, d’investissement et de normalisation. De fait, cette année l’impact des différentes réformes se trouve réduit pour les collectivités. L’interrogation demeure toutefois pour 2023. En parallèle l’inflation augmente. Elle devrait atteindre 2,4% en 2022. Depuis 2021, les prix de l’énergie et des matières premières progressent de 18,6%. Ces deux derniers indicateurs impactent de fait les budgets communaux.  Ils ne sont malheureusement pas les seuls. La revalorisation à la hausse des nombreux barèmes RH en fait partie également (CNFPT, RIFSEEP…). Le tout associé à la baisse régulière des dotations d’État et à une disparition de la taxe d’habitation, on comprend aisément que les projections budgétaires restent difficilement prévisibles. La crainte de l’effet ciseaux* persiste.

Côté fonctionnement, canaliser les coûts, prévoir les évolutions

On estime à 3 ou 4% l’augmentation liée aux dépenses récurrentes fournitures, énergie, eau, carburants…). Soit 35000/40000 euros en plus.  Les dépenses de personnel restent contenues. Toutefois elles subissent une revalorisation du régime indemnitaire des fonctionnaires [Glissement vieillesse technicité et évolution de carrière]. Certaines missions devraient donner lieu à des embauches à durée déterminée. On estime les dépenses RH à 3% en plus par rapport à 2021, soit 60 000 euros
Pour les charges de gestion courante, la subvention du CCAS sera revalorisée au regard des missions actuelles et de la création d’un temps plein pour leur mise en œuvre.  Pour les écoles privées sous contrat d’association, l’effet rattrapage reste à intégrer tout comme l’appel à projet concernant l’habitat inclusif. Cette ligne budgétaire pourrait augmenter de 20%, soit 63 000 euros.

Le Saviez-vous ?

La réforme de la taxe d’habitation vise à la faire complètement disparaître en 2023. Plus aucun contribuable ne la paiera donc. Sa compensation demeure effective par l’État. Celle-ci apporte une certaine stabilité mais prive les communes de perspectives d’évolution plus dynamique de l’impôt. Par conséquence, elle réduit l’autonomie financière des villes.

Une gestion saine, une capacité d’épargne en hausse de 7,3%, pas d’augmentation d’impôts

Du fait d’une bonne gestion, la ville dispose d’un excédent de financement de fonctionnement. Ce fonds sera en partie reverser à l’investissement. Cela s’appelle l’autofinancement. Cette gestion saine permet de ne pas augmenter les impôts.

« Le contexte inflationniste affecte déjà le pouvoir d’achat des ménages. Cela n’est pas la peine d’en faire porter plus aux habitants. Grâce à notre gestion nous pouvons en plus poursuivre nos engagements pour Wimille. »

Zoom sur 2022

Côté emprunt, la ville reste peu endettée. Un premier emprunt finance l’actuel espace associatif Franck Lefebvre et La Confiserie. En 2021, un deuxième est inscrit au budget primitif. Il n’a pas été sollicité en  raison de retards administratifs. Les taux restant avantageux, cet emprunt d’équilibre sera souscrit en 2022 pour la réalisation des ateliers municipaux. [Voir ici les simulations d’évolutions de la dette].

 

L’encours actuelle de la dette s’élève à 719 915 €. Il concerne un emprunt réalisé en 2017 à taux fixe sur une durée de 15 ans. Celui-ci a été contracté ans le cadre du financement de la reconstruction de l’Espace associatif Franck Lefebvre et de la création de la Confiserie.

Pour financer la construction des nouveaux ateliers municipaux, la commune a inscrit au BP 2021 un emprunt d’équilibre d’1000 K€ qu’elle n’a pas réalisé. Au regard des conditions actuelles de financement cet emprunt serait souscrit en 2022 pour une durée de 15 ans au taux fixe de 1% (hypothèse) . Dans ces conditions, l’endettement de la commune évoluerait comme indiqué ci-dessus.

Une ville toujours en mouvement

La bonne santé financière de la commune et les efforts de gestion permettent donc d’engager de nombreux projets pour cette année.

• La rénovation de la rue Gilbert Regnault.  Ce chantier démarre à la fin du mois.
• Lancement des études pour la rénovation de la rue Jean-François Pilâtre de Rozier
• Poursuite de la défense incendie dans les écarts
• Phase 3 de la vidéo protection
• Lancement de la création des ateliers municipaux [mise aux normes de sécurité et d’hygiène pour le personnel, stockage du matériel…]
• Sonorisation de la salle de la Confiserie [pour une solution de base son, éclairage et vidéo projection pour les utilisateurs de la salle]
• Renouvellement des véhicules de la Police Municipale  et d’un fourgon pour les services techniques
• Financement d’études de programmations urbaines et pré-opérationnelles dans le cadre de « Petites Villes de Demain »

L’actuel atelier des services techniques ne répond plus aux normes de sécurité et d’hygiène. Sa reconstruction est programmée et fera l’objet d’un emprunt pour sa réalisation.

Tout comme la Rue Gilbert Regnault (en cours) , la rénovation de la rue Jean-François Pilâtre de Rozier est prévue. Elle est issue des ateliers participatifs menés avec les riverains.